Ce qui marche et ce qui cafouille

Lors d’une émission de 8 milliards d’euros d’obligations italiennes à 30 ans, plus de 90 milliards d’ordres ont été reçus et le taux final a été de 1,67%. Pas encore au niveau du -0,18% dont les obligations allemandes de même maturité bénéficient, mais le « spread » (écart) diminue et le taux est à un très bas niveau. Avec cette émission, le trésor italien avait pour but de financer le rachat de titres à plus courte maturité afin de se prémunir contre toute éventuelle hausse des taux futurs.

Révision scabreuse du pacte de stabilité et de croissance

Les discussions s’enchaînent entre Européens, mais il est urgent d’attendre l’ouverture de la petite nouvelle, tant que le budget pluriannuel de la Commission et le plan de relance européen qui lui est attaché n’auront pas été approuvés par les parlements européen et nationaux. Le sujet n’est pas mince : comment faire évoluer le pacte de croissance et de stabilité régissant les déficits budgétaires, qui a été suspendu, ses dispositions n’étant plus applicables en raison des mesures réclamées par la pandémie ?

La tête dans le sable

Au bilan de ce nouveau sommet, de laborieux compromis à propos de la Biélorussie et de la Turquie ont été adoptés sur le thème du « retenez-moi ou je fais un malheur ». Il ressort bien peu de concret du sommet, si ce n’est… la convocation d’un prochain sommet informel en novembre, qui sera consacré aux relations avec la Chine. Celles avec la Russie n’ont pas cet honneur. La réduction des dépendances stratégiques européennes vis à vis des États-Unis ont également conduit les chefs d’État et de gouvernement à demander à la Commission de tardivement concentrer ses efforts financiers dans … Lire la suite

La déconstruction de l’Europe est en marche

Les voyous s’apprécient et se confortent entre eux. Donald Trump n’a pas l’apanage des comportements cyniques et provocateurs qui font florès, ce qui doit interroger. Au sein de l’Union européenne, le Hongrois Viktor Orbán ne dépare pas et entend tenir la dragée hautes aux autres dirigeants européens afin de couper court à la pression qu’ils exercent pour lui faire respecter l’État de droit européen. En pure perte jusqu’à maintenant et avec des chances réduites par la suite.

En vue du prochain coup de tabac financier

Faut-il continuer à sonder les recoins du système financier qui ne fait plus l’actualité ? Avec la pandémie et le réchauffement climatique, il y a certes de quoi alimenter une chronique. Mais la crise de ce monde est sous-jacente, et des mesures sont prises en vue de nouveaux accès de fièvre. Les banques centrales l’anticipent et prennent en attendant des précautions, la Commission européenne également.